Ecole covid : "la fermeture des écoles envisagée qu'en dernier
recours"
Jean
Castex a annoncé de nouvelles mesures ce jeudi, mais il n'est pas question de
modifier le rythme scolaire des écoliers. "Il faut vraiment que la
situation sanitaire soit gravissime pour fermer les écoles" a-t-il
précisé. Le ministère de l'Education nationale a également précisé que
l'allongement des vacances d'hiver n'était pas d'actualité.
ILors
d'une conférence de presse organisée ce 7 janvier, Jean Castex a fait un point
sur la vaccination en France et la situation sanitaire. Parmi les
nouvelles mesures : 10 nouveaux départements situés à
l'Est passeront en couvre-feu à 18
heures, en plus des 15 départements concernés depuis le 2 janvier (à savoir
: les Vosges, la Marne, la Haute-Marne, la Meurthe -et-Moselle, la Moselle,
la Nièvre, la Saône-et-Loire, la Meuse, les Ardennes, la Haute-Saône, le
Territoire de Belfort, le Doubs, le Jura, les Hautes-Alpes et les
Alpes-Maritimes). Ils seront annoncés d'ici ce vendredi. Pour les
autres départements, "nous prolongeons le régime de couvre-feu à 20
heures" jusqu'au 20 janvier. Le gouvernement espère "sortir
de la crise à l'échéance de l'été prochain", a ajouté Jean Castex dans
son discours.
Pas
de fermeture des écoles en France
Pour
l'heure, il n'est pas question de fermer les établissements scolaires. "Il
faut vraiment que la situation sanitaire soit gravissime pour fermer les écoles.
Car nous savons que les conséquences, y compris sanitaires, de la fermeture des
écoles sont absolument dramatiques" a répondu le Premier ministre ce 7
janvier. Il précise que le gouvernement suit au quotidien les chiffres de
contamination dans les établissements scolaires et rappelle que des allègements
ont eu lieu dans les lycées avant les vacances de Noël. Ainsi, "la
fermeture des écoles ne doit être envisagée qu'en dernier recours".
Le calendrier scolaire maintenu
pour les vacances d'hiver
Ce
5 janvier, Jean-Michel Blanquer avait été interrogé sur Europe 1 au
sujet de la situation épidémique, surveillée de près dans les établissements
scolaires par le gouvernement depuis la rentrée du 4 janvier. Le
ministre de l'Education a rappelé que "le scénario privilégié est
toujours de maintenir les calendriers tels qu'ils sont pour
que les élèves soient dans la meilleure situation possible". Pour
autant, toutes les décisions se font en fonction de l'évolution de la situation
sanitaire en France et "s'il le fallait, on serait capable"
de prolonger la durée des vacances d'hiver, a-t-il ajouté.
Il avait précisé une nouvelle fois que "le risque de
contamination (était) beaucoup plus fort en dehors du cadre scolaire qu'à
l'intérieur" avec un taux de contamination de 0,3% au sein des
écoles.
Ce
6 janvier, le ministère de l'Education nationale
a apporté des précisions concernant ce possible allongement des
vacances de février. "Le projet de prolonger les vacances
de février n'est pas d'actualité (...) Comme l'a indiqué le
ministre sur Europe 1, l'école peut certes s'adapter aux évolutions possibles
de l'épidémie qui ne seraient pas encore connues, mais le scénario privilégié
est celui du maintien des élèves autant que possible en présentiel, toujours
dans un objectif éducatif et social, avec l'application du protocole sanitaire
nécessaire", indique le ministère.